4.10 RISQUE DE LIQUIDITÉ
Audité I Le risque de liquidité est défini comme le risque que la banque ne dispose pas des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements. Ce risque est mesuré sur l’ensemble des horizons de temps, en situation normale et sous scénario de stress. Le risque de refinancement est défini comme le risque que la banque ne soit plus en mesure de financer ses activités par des volumes de ressources appropriés et à un coût raisonnable.
4.10.1 OBJECTIFS ET PRINCIPES DE GESTION
L’objectif du dispositif de gestion du risque de liquidité de Société Générale est d’assurer que le Groupe reste en mesure de (i) satisfaire ses obligations de paiement à tout moment, y compris en situation de crise (gestion du risque de liquidité) et de (ii) financer de manière durable le développement de ses activités à un coût raisonnable (gestion du risque de financement). Ce dispositif de gestion des risques permet d’assurer l’appétit au risque et les obligations réglementaires.
la gestion du risque de liquidité est centralisée au niveau du Groupe, assurant une mutualisation des ressources, une optimisation des coûts et une gestion homogène des risques. Les métiers doivent respecter des impasses statiques en liquidité nulles ou faibles, dans la limite du fonctionnement de leurs activités, en réalisant le cas échéant des opérations avec l’entité « gestion propre » selon un barème de refinancement interne. Les actifs et passifs n’ayant pas de maturité contractuelle se voient affecter des maturités selon des conventions ou des modèles quantitatifs proposés par la Direction financière et par les métiers et validés par la Direction des risques ;
les ressources de financement sont établies en fonction des besoins de développement des métiers et de l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration (voir section 2) ;
les ressources de financement sont diversifiées par devises, bassins d’investisseurs, maturités et formats (émissions vanille, notes structurées, sécurisées, etc.). L’émission de dette est majoritairement réalisée au niveau de la maison-mère. Cependant, Société Générale s’appuie également sur certaines filiales pour lever des ressources dans des devises et auprès de bassins d’investisseurs complémentaires à ceux de la maison-mère ;
les réserves liquides sont constituées et maintenues de sorte à respecter l’horizon de survie sous stress défini par le Conseil d’administration. Les réserves liquides sont disponibles sous forme de cash détenu en banques centrales et de titres pouvant être liquidés rapidement et logés soit dans le portefeuille bancaire (Banking Book), sous gestion directe ou indirecte de la Trésorerie Groupe, soit dans le portefeuille de négociation (Trading Book) au sein des activités de marché sous la supervision de la Trésorerie Groupe ;
le Groupe dispose d’options activables à tout moment en situation de stress, au travers d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU) au niveau Groupe (exception faite des activités d’assurance, qui ont un plan d’urgence séparé), définissant des indicateurs avancés de suivi de l’évolution de la situation de liquidité, des modes opératoires et des actions de remédiation activables en situation de crise.
4.10.2 MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE
La gestion du financement et de la liquidité du Groupe s’articule principalement autour des processus opérationnels suivants :
l’identification des risques est un processus conçu et documenté par la Direction des risques, qui est en charge d’établir une cartographie des risques de liquidité. Ce processus est conduit annuellement par la Trésorerie Groupe et par les métiers. Il vise à identifier les sources matérielles de risques de financement et de liquidité au sein de Société Générale, à vérifier que ces risques sont mesurés de façon appropriée, et à formaliser le cadre de contrôle de ces risques. L’identification des risques est complétée d’un exercice de Reverse Stress Testing destiné à identifier et quantifier les facteurs de risques pesant le plus sur le profil de liquidité de Société Générale dans l’hypothèse d’un scénario de stress complémentaire et extrêmement sévère ;
la définition, la mise en œuvre et la revue périodique des modèles de liquidité et des conventions permettant d’établir les maturités des actifs et passifs sans maturité contractuelle, et d’apprécier le profil de liquidité sous stress. Les modèles de liquidité sont gérés dans le cadre du dispositif de suivi du risque de modèle supervisé par la Direction des risques ;
la définition de l’appétit pour le risque. Le Conseil d’administration valide, sur proposition de la Direction générale, les limites et les seuils d’alerte associés, qui sont ensuite appliqués aux métiers. L’appétit pour le risque relatif au risque de liquidité couvre les métriques suivantes :
l’horizon de survie sous un scénario de stress combiné, associant un choc systémique sévère et un choc idiosyncratique. Société Générale suit également l’horizon de survie associé à un scénario de stress extrême. Dans les deux scénarios, le choc idiosyncratique se caractérise par un abaissement de 3 crans de la notation long terme de Société Générale. La position de liquidité est évaluée dans le temps en fonction des effets des scénarios en termes de fuites de dépôts, de tirages de facilités confirmées, d’appels de marges sur les portefeuilles de dérivés etc. L’horizon de survie est le moment à partir duquel la position nette de liquidité devient négative,
la position de transformation du Groupe (impasse de liquidité échéancée jusqu’à une maturité de 5 ans),
le montant disponible de collatéral non-HQLA, ne contribuant pas au numérateur du LCR, et donnant un accès immédiat au financement banques centrales en cas d’urgence ;
les trajectoires financières projetées selon un scénario central et un scénario sous stress sont déterminées dans le cadre de la procédure budgétaire pour respecter l’appétit au risque. La trajectoire centrale est construite à partir des hypothèses macroéconomiques centrales de Société Générale et de la stratégie commerciale du Groupe dans ce contexte. La trajectoire stressée incorpore les hypothèses du scénario macroéconomique adverse de Société Générale et des hypothèses idiosyncratiques défavorables ;
le budget annuel calibre le plan de financement du Groupe, qui comprend le programme de financement long terme (émissions vanille, émissions structurées) et les financements réalisés sur les marchés court terme ;
le mécanisme de Funds Transfer Pricing (FTP), élaboré et maintenu au sein de la Trésorerie Groupe, validé en Comité Financier, met à disposition des barèmes de refinancement interne permettant aux métiers de remonter leurs excès de liquidité et de financer leurs besoins au travers de transactions réalisées avec la gestion propre ;
la production et la diffusion de rapports journaliers, hebdomadaires et mensuels s’appuyant sur une infrastructure de données centralisée et opérée par une équipe de production dédiée. La position nette de liquidité sous stress combiné est réactualisée de façon hebdomadaire et analysée selon plusieurs axes (produits, métiers, devises, entités juridiques). Les métriques LCR, NSFR, les positions de transformation et la position nette de liquidité sous stress combiné font l’objet de revues mensuelles par la Direction financière et par la Direction des risques. Les projections sont réactualisées toutes les semaines et revues lors de comités hebdomadaires de liquidité supervisés par le responsable de la Trésorerie Groupe. Les comités hebdomadaires de liquidité suivent et ajustent le profil de risque de liquidité dans le respect des limites et après prise en compte des besoins de financement des métiers et des conditions de marché, en transmettant au besoin des instructions d’ajustement aux métiers ;
la préparation d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU), mis à jour annuellement, qui détermine (i) un ensemble d’indicateurs d’alerte (paramètres de marché ou propres à Société Générale), (ii) un cadre opérationnel utilisable en situation de stress de liquidité et précisant les modalités d’application et d’interfonctionnement avec d’autres régimes de crise, en particulier le Rétablissement, et (iii) un ensemble d’actions de remédiation activables en cas de crise.
Ces processus opérationnels sont regroupés dans l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy Assessement Process) de Société Générale.
Société Générale produit annuellement, à destination de son superviseur la BCE, une auto-évaluation du dispositif en matière de gestion du risque de liquidité, dans laquelle les risques de liquidité sont identifiés, quantifiés et analysés à la fois en regard de l’exercice écoulé et dans le cadre d’un exercice de projection pluriannuel, et décrivant le dispositif de gestion (méthodes, processus, ressources), complété par une évaluation de l’adéquation de la liquidité du Groupe.
4.10.3 GOUVERNANCE
valide le niveau de tolérance au risque de liquidité dans le cadre de l’appétit au risque, au travers de métriques internes et réglementaires, et notamment l’horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie »),
approuve les cibles budgétaires, dont celles relatives aux ressources rares, liquidité et financement compris (définition du programme de financement notamment),
examine régulièrement la situation du risque de liquidité du Groupe, a minima sur base trimestrielle, notamment les métriques clés (notamment les métriques d’impasse de liquidité sous stress telles que modélisées de manière propre au groupe Société Générale et les métriques réglementaires LCR et NSFR), le taux d’exécution du plan de financement et les coûts de financement ;
alloue la liquidité au niveau des métiers et de la Trésorerie Groupe sur proposition de la Direction financière,
définit et met en œuvre la stratégie en matière de risques structurels de liquidité en coordination avec la Direction financière et la Direction des risques. La Direction générale supervise notamment le Comité Financier, qui se tient toutes les six semaines en présence de représentants de la Direction financière, de la Direction des risques et des métiers afin de suivre les risques structurels et de piloter les ressources rares :
évaluation périodique du respect de la trajectoire budgétaire, décision le cas échéant de mesures correctrices,
définition des principes et méthodes employées dans la gestion du risque de liquidité (notamment les scénarios de stress),
la Direction financière assure la première ligne de défense en coordination étroite avec les métiers. Au sein de la Direction financière, la préparation et la mise en œuvre des décisions en matière de liquidité sont assurées par les départements suivants :
le pilotage financier stratégique assure le cadrage et la supervision de la gestion des ressources rares de Société Générale, y compris la liquidité, dans le respect de l’appétit au risque et des cibles budgétaires,
la Trésorerie Groupe est en charge de la gestion opérationnelle de la liquidité et du financement et réalise notamment la gestion de la position de liquidité du Groupe, l’exécution du plan de financement, la supervision et la coordination des différentes trésoreries au sein de Société Générale, assure une expertise dans la définition des cibles, pilote les réserves liquides et le collatéral, et supervise la gestion propre,
le département ALM est en charge de la modélisation et du suivi des risques structurels, et notamment du risque de liquidité en complément des risques de taux d’intérêt de de change dans le portefeuille bancaire (Banking Book) ;
un département de production des métriques est responsable de la gestion du système d’information relatif à la liquidité. Le Groupe s’appuie sur une architecture centralisée alimentée par les métiers et produisant les métriques réglementaires (LCR, NSFR) ainsi que les métriques de pilotage ;
le département des risques ALM assure l’intégralité des fonctions de seconde ligne de défense, notamment le processus d’identification des risques, définit le cadre de contrôle des risques de liquidité, s’assure de l’adéquation aux limites et seuils définis pour le Groupe, et valide les modèles et conventions.
4.10.4 RÉSERVE DE LIQUIDITÉ
La réserve de liquidité du Groupe comprend le cash placé en banques centrales et les actifs pouvant être utilisés pour faire face aux flux sortants de trésorerie dans un scénario de stress. Les actifs de la réserve sont disponibles, c’est-à-dire non utilisés en garantie ou en collatéral d’une quelconque opération. Ils sont pris en compte dans la réserve après application d’une décote reflétant leur valorisation attendue sous stress. La réserve de liquidité du Groupe comprend des actifs pouvant être librement transférés au sein du Groupe ou utilisés pour faire face à des flux sortants de liquidité au niveau des filiales en cas de crise : les excédents de réserves de filiales non transférables (au sens des ratios réglementaires de liquidité) ne sont pas inclus dans la réserve du Groupe.
des titres dits HQLA (High Quality Liquid Assets) négociables rapidement sur le marché par cession ou par mise en pension, dont des obligations d’État, des obligations d’entreprises et des actions d’indices majeurs, après décotes. Ces titres HQLA répondent aux critères d’éligibilité du ratio LCR, selon les dernières normes connues et communiquées par les régulateurs. Les décotes appliquées aux titres HQLA sont en ligne avec celles indiquées dans les derniers textes connus pour la détermination du numérateur du ratio LCR ;
des actifs du Groupe non HQLA et éligibles en banques centrales, incluant des créances ainsi que des covered bonds et titrisations autodétenues de créances du Groupe.
La composition de la réserve de liquidité est revue régulièrement au sein d’un Comité spécifique réunissant la Direction financière, la Direction des risques et la Direction du Pilier de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et est ajustée par délégation du Comité financier.
4.10.5 RATIOS RÉGLEMENTAIRES
Le Comité de Bâle a préconisé au niveau international la mise en place de deux ratios standard aux paramètres harmonisés, visant à encadrer les positions de liquidité des banques :
le Liquidity Coverage Ratio (LCR) a pour objectif de s’assurer que les banques disposent d’un coussin d’actifs liquides ou d’espèces suffisant pour soutenir durant un mois un stress sévère, combinant une crise de marché et une crise spécifique ;
le Net Stable Funding Ratio (NSFR) est un ratio de transformation et compare à un horizon d’un an les besoins de financement aux ressources stables.
La transposition européenne des accords de Bâle 3, CRD4 et CRR1 publiée le 27 juin 2013 a été modifiée par la directive 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du 20 Mai 2019 (CRD5) et le règlement sur les exigences de fonds propres : règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (CRR2). Sa déclinaison française a fait l’objet d’une publication au Journal officiel le 7 juin 2019.
Le texte relatif au LCR, publié en octobre 2014, a depuis été complété par un Acte Délégué corrigendum qui est entré en vigueur le 30 avril 2020. Le niveau minimal du ratio exigé est de 100% depuis le 1er janvier 2018.
L’exigence de NSFR incluse dans le texte CRR2 (EU) 2019/876 du 20 mai 2019 s’applique depuis juin 2021. Le ratio exigé est de 100%.
Depuis la mise en place de la contrainte réglementaire européenne LCR en octobre 2015, le ratio LCR de Société Générale s’est toujours établi à un niveau supérieur à 100% : 129% fin 2021 contre 149% fin 2020. Depuis qu’il est en vigueur, le ratio NSFR s’est toujours établi à un niveau supérieur à 100% et s’élève à 110% à fin 2021.
4.10.6 BILAN ÉCHÉANCÉ
Les principales lignes des passifs et des actifs financiers sont présentées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés, selon le modèle suivant :
(En M EUR) |
31.12.2021 |
|||||
Note aux états financiers consolidés |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Banques centrales |
|
5 152 |
- |
- |
- |
5 152 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés |
|
136 581 |
17 693 |
23 438 |
23 244 |
200 956 |
Dettes envers les établissements de crédit |
Note 3.6 |
57 174 |
4 185 |
76 106 |
1 712 |
139 177 |
Dettes envers la clientèle |
Note 3.6 |
470 890 |
15 244 |
16 568 |
6 431 |
509 133 |
Dettes représentées par un titre |
Note 3.6 |
89 671 |
12 164 |
19 040 |
14 449 |
135 324 |
Dettes subordonnées |
Note 3.9 |
7 735 |
61 |
3 649 |
4 514 |
15 959 |
NB : Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés. En particulier, les données sont présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés.
(En M EUR) |
31.12.2020 |
|||||
Note aux états financiers consolidés |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Banques centrales |
|
1 489 |
- |
- |
- |
1 489 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés |
|
164 209 |
17 529 |
20 520 |
28 813 |
231 071 |
Dettes envers les établissements de crédit |
Note 3.6 |
57 383 |
9 140 |
67 830 |
1 218 |
135 571 |
Dettes envers la clientèle |
Note 3.6 |
422 319 |
14 489 |
13 328 |
5 923 |
456 059 |
Dettes représentées par un titre |
Note 3.6 |
36 665 |
34 317 |
44 998 |
22 977 |
138 957 |
Dettes subordonnées |
Note 3.9 |
7 |
2 |
6 029 |
9 394 |
15 432 |
NB : Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3.13 des états financiers consolidés. En particulier, les données sont présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés.
(En M EUR) |
31.12.2021 |
|||||
Note aux états financiers consolidés |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Caisse et banques centrales |
|
176 064 |
822 |
1 988 |
1 095 |
179 969 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés |
Note 3.4 |
233 186 |
9 173 |
- |
- |
242 359 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres |
Note 3.4 |
42 798 |
380 |
- |
272 |
43 450 |
Titre au coût amorti |
Note 3.5 |
16 686 |
289 |
1 480 |
916 |
19 371 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti |
Note 3.5 |
47 182 |
3 619 |
4 715 |
456 |
55 972 |
Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti |
Note 3.5 |
94 978 |
65 686 |
189 325 |
117 555 |
467 544 |
Opérations de location financement(1) |
Note 3.5 |
2 778 |
6 378 |
16 024 |
4 440 |
29 620 |
(1)
Montants présentés nets de dépréciation. |
(En M EUR) |
31.12.2020 |
|||||
Note aux états financiers consolidés |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Caisse et banques centrales |
|
164 724 |
900 |
1 611 |
944 |
168 179 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés |
Note 3.4 |
240 288 |
9 371 |
- |
- |
249 659 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres |
Note 3.4 |
51 090 |
708 |
- |
262 |
52 060 |
Titre au coût amorti |
Note 3.5 |
13 941 |
146 |
1 337 |
211 |
15 635 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés, au coût amorti |
Note 3.5 |
46 790 |
1 664 |
4 071 |
855 |
53 380 |
Prêts et créances sur la clientèle, au coût amorti |
Note 3.5 |
70 518 |
75 862 |
163 365 |
109 820 |
419 565 |
Opérations de location financement(1) |
Note 3.5 |
2 582 |
6 036 |
16 167 |
4 411 |
29 196 |
(1)
Montants présentés nets de dépréciation. |
Il convient de relever que la nature de l’activité de Société Générale la conduit à détenir des titres ou des produits dérivés dont les durées contractuelles restant à courir ne sont pas représentatives de son activité ou de ses risques.
Pour le classement des actifs financiers, il a été, par convention, retenu les durées restant à courir suivantes :
actifs évalués en juste valeur par résultat, hors dérivés (portefeuille de négoce avec la clientèle) :
positions évaluées par des prix cotés sur des marchés actifs (classement comptable N1) : échéance inférieure à 3 mois,
positions évaluées à l’aide de données observables autres que des prix cotés (classement comptable N2) : échéance inférieure à 3 mois,
positions évaluées en utilisant principalement des données non observables de marché (N3) : fourchette d’échéance comprise entre 3 mois et un an ;
les titres disponibles à la vente évalués par des prix cotés sur des marchés actifs ont été échéancés à moins de 3 mois,
les titres obligataires valorisés à l’aide de données observables autres que des prix cotés (N2) ont été classés parmi les actifs négociables à échéance 3 mois à 1 an,
enfin, les autres titres (actions détenues à long terme notamment) ont été classés dans la catégorie de détention supérieure à 5 ans.
En ce qui concerne les autres postes du bilan, la décomposition des autres actifs et passifs ainsi que les conventions y afférentes sont les suivantes :
(En M EUR) |
31.12.2021 |
||||||
Note aux états financiers consolidés |
Non échéancé |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Passifs d’impôts |
Note 6.3 |
- |
- |
836 |
741 |
- |
1 577 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
2 832 |
- |
- |
- |
- |
2 832 |
Autres passifs |
Note 4.4 |
- |
98 035 |
2 241 |
3 023 |
3 006 |
106 305 |
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés |
|
1 |
- |
- |
- |
- |
1 |
Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance |
Note 4.3 |
- |
15 566 |
10 232 |
40 848 |
88 642 |
155 288 |
Provisions |
Note 8.3 |
4 850 |
- |
- |
- |
- |
4 850 |
Capitaux propres |
|
70 863 |
- |
- |
- |
- |
70 863 |
(En M EUR) |
31.12.2020 |
||||||
Note aux états financiers consolidés |
Non échéancé |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Passifs d’impôts |
Note 6.3 |
- |
- |
815 |
- |
408 |
1 223 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
7 696 |
- |
- |
- |
- |
7 696 |
Autres passifs |
Note 4.4 |
- |
76 148 |
2 218 |
4 549 |
2 022 |
84 937 |
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés |
|
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance |
Note 4.3 |
- |
16 593 |
9 475 |
38 011 |
82 047 |
146 126 |
Provisions |
Note 8.3 |
4 775 |
- |
- |
- |
- |
4 775 |
Capitaux propres(1) |
|
67 012 |
- |
- |
- |
- |
67 012 |
(1)
Montant du 31 décembre 2020 modifié conformément aux retraitements des données comptables comparatives consultables dans les états financiers du Groupe publiés le 10 février 2022 ainsi que dans le chapitre 6 du présent Document d'enregistrement universel. |
(En M EUR) |
31.12.2021 |
||||||
Note aux états financiers consolidés |
Non échéancé |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
131 |
- |
- |
- |
- |
131 |
Autres actifs |
Note 4.4 |
- |
92 898 |
- |
- |
- |
92 898 |
Actifs d’impôts |
Note 6 |
4 812 |
- |
- |
- |
- |
4 812 |
Participations dans les entreprises mises en équivalence |
|
- |
- |
- |
- |
95 |
95 |
Immobilisations corporelles et incorporelles |
Note 8.4 |
- |
- |
- |
- |
31 968 |
31 968 |
Écarts d’acquisition |
Note 2.2 |
- |
- |
- |
- |
3 741 |
3 741 |
Actifs non courants destinés à être cédés |
|
- |
1 |
2 |
12 |
12 |
27 |
Placements des activités d'assurances |
|
- |
49 908 |
5 632 |
36 781 |
86 577 |
178 898 |
(En M EUR) |
31.12.2020 |
||||||
Note aux états financiers consolidés |
Non échéancé |
0-3 mois |
3 mois-1 an |
1-5 ans |
> 5 ans |
Total |
|
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
378 |
- |
- |
- |
- |
378 |
Autres actifs |
Note 4.4 |
- |
67 341 |
- |
- |
- |
67 341 |
Actifs d’impôts |
Note 6 |
5 001 |
- |
- |
- |
- |
5 001 |
Participations dans les entreprises mises en équivalence |
|
- |
- |
- |
- |
100 |
100 |
Immobilisations corporelles et incorporelles |
Note 8.4 |
- |
- |
- |
- |
30 088 |
30 088 |
Écarts d’acquisition |
Note 2.2 |
- |
- |
- |
- |
4 044 |
4 044 |
Actifs non courants destinés à être cédés |
|
- |
1 |
1 |
2 |
2 |
6 |
Placements des activités d'assurances |
|
- |
44 087 |
7 569 |
34 097 |
81 101 |
166 854 |
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ont été exclus de l’assiette, s’agissant d’opérations adossées aux portefeuilles concernés. De même, les actifs d’impôt dont l’échéancement aboutirait à communiquer par anticipation des flux de résultat n’ont pas fait l’objet d’un échéancement publié.
Les postes « autres actifs » et « autres passifs » (dépôts de garantie et comptes de règlements, débiteurs divers) ont été considérés comme exigibles.